mercredi 26 août 2015

LA PEQUEÑA MARIA : VIVRE AUTREMENT LE MONDE MODERNE.

* Courriel reçu d'un lecteur de ce blog, une alternative de vie qui s'implante au Pérou.

« La pequeña Maria » est née de l’impulsion d’un Belge, Bastien Gerday, vivant avec sa famille en Amazonie Péruvienne depuis quelques années.

Cette association à but non lucratif s’est donnée pour objectif de construire un monde,  un univers alliant les savoirs de notre époque et ses avancées technologiques avec une conception plus ancienne de la vie sur terre à savoir : « Vivre en harmonie avec la nature ».

Aujourd’hui, ce projet qui a vu le jour, il y a moins d’un an, sort de l’anonymat. Sur les 6 hectares de terrain vierge que possède l’association, peu à peu le monde moderne est venu aider l’équipe encore restreinte  de « la pequeña Maria », à se doter de l’essentiel pour vivre dans ce lieu encore inaccessible, qu’ils ont choisi pour mener à bien cette expérience : L’eau et l’électricité.
Ici, à Cashibococha dans la région Ucayali, tout se construit de mains d’hommes. 2015 a donc vu le forage d’un puits et l’installation de panneaux solaires pour alimenter les premières infrastructures de vie humaine et qu’elle puisse s’y développer. Les premières habitations ainsi que les commodités ont  tout naturellement vu le jour, dans ce lieu privilégié.

Pour envisager de « vivre autrement le monde moderne », trois principes devait être pris en compte :

 - Respecter la nature et l’environnement. En cela se posait la question du retraitement des déchets et évacuations des eaux usées. Une fois n’est pas coutume, les idées du monde moderne sont venues répondre et apporter une solution. Le principe retenu pour le traitement des eaux est celui « des trois lagunes » : trois bassins d’eaux contenant des plantes lacustres (que l’on trouve dans la région) sont utilisés pour filtrer l’eau, ensuite acheminé vers un étang. Les déchets de la vie courante sont pour leur part recyclé (compostage) ou triés pour être revendus dans la ville la plus proche. Ici rien n’est perdu.

 - Le second point important était de pouvoir être autosuffisant. Même si ce n’est pas encore à l’ordre du jour, il est néanmoins dans toutes les têtes. Les espaces de culture et d’élevage sont d’ors et déjà définis et la terre n’attend plus que d’être travaillée. Ce sont les idées d’hommes de notre temps (…), leurs convictions, leur savoir pratique qui ont été d’une grande aide. Le principe d’une agriculture écologique, même si d’autres auraient pu voir le jour, est celui qui tient à cœur à toute l’équipe. 

 - Ceci étant acté, le dernier point était de rassembler, fédérer et promouvoir autour de cette forme d’existence, les esprits,  permettant la pérennisation de « vivre autrement le monde moderne ».  

D’ici à quelques mois « la pequeña Maria » ouvrira ses portes au monde moderne sous plusieurs formes, répondant à l’idée que le silence est une  valeur oubliée qu’ici chacun pourra apprécier, à savoir :

 - Une maison d’hôtes pour tourisme communautaire.
 - Un espace résident sur une parcelle de deux hectares (documentation sur demande) pouvant accueillir jusqu’à 5 familles.
 - Un centre social d’éducation alternative dont le projet est encore dans les tiroirs attendant le bon vouloir de politiques ayant une vraie volonté d’aider des projets humains de développement durable.

Aujourd’hui, « la pequeña Maria » entend répondre aux problèmes mondiaux actuels en se préparant pour l’avenir, en s’ouvrant et en partageant son savoir dans cet univers ou la nature a encore le droit à la parole et a trouvé des personnes pour transmettre son message au monde. 


1 commentaire:

  1. Très inspirant : on a déjà commencé depuis 15 ans mais des exemples comme celui-ci nous permettent d'aller beaucoup plus loin et de réaliser le chemin déjà parcouru.

    Des gens comme vous changent le monde : gratitude !

    coyote :O)

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